La psychiatrie ou l’antipsychiatrie, les maladies mentales, la schizophrénie, l’inconscient, la psychanalyse : autant de termes à la mode prononcés dans les médias. Quelles réalités humaines se cachent derrière ces mots ? Pour les découvrir, voici l’expérience irremplaçable vécue par un médecin, qui a consacré sa vie, durant près d’un demi-siècle, à la guérison des maladies de l’esprit ; Henri Baruk est ce médecin. Les cinquante années d’exercice à Sainte-Anne, puis à Charenton, de ce médecin neuropsychiatre, sont parfois jalonnées de guérisons inespérées, de véritables résurrections. Car cet homme, rempli d’amour de son prochain, pétri d’enseignement biblique, est plus qu’un médecin du corps et de l’esprit, c’est aussi et surtout un médecin de l’âme : « Pour s’occuper des malades mentaux, il faut déployer une activité inlassable. On ne peut pas faire ce métier tranquillement. À toute heure du jour et de la nuit, il faut y mettre son cœur ». « Il est impossible de comprendre l’homme, si l’on ne se pénètre pas de cette notion capitale : l’unité fondamentale de la personne morale et physique. L’unité synthétique de l’être est, pour moi, la leçon la plus frappante que j’ai retirée de ma vie et de ma carrière ». « Il existe un rapport étroit entre la santé ou la maladie mentale et ce sentiment du juste et de l’injuste, qui est présent au fond de l’homme. La conscience morale est le fondement premier de notre psychisme ». C’est une vie exceptionnelle, que l’on découvre dans ce livre, celle d’un médecin qui, tout au long de son existence, a voulu réconcilier la science et la foi, pour le bien et l’amour des hommes.