Cousin Victor

Cousin, Victor, philosophe français, chef de l’école éclectique, ancien ministre de l’instruction publique et historien estimé, né à Paris le 28 novembre 1792, mort a Cannes (Var) le 2 janvier 1867. Son père était horloger, ce qui a fait dire de lui, comme de M. Thier, qu’il n’avait pas été bercé sur les genoux d’une duchesse. Le biographe des grandes dames du XVIIe siècle n’était pas fier de son origine plébéienne, défaut de caractère chez ceux que la fortune a gâtés de ses faveurs. Ses dispositions précoces engagèrent sa famille a lui donner une éducation conforme aux espérances qu’il laissait entrevoir. 

Avec internet, nous avons tous oublié qu'un homme exceptionnel, Pierre LAROUSSE, a écrit, des biographies fabuleuses. Il est grand temps de lui rendre justice et de mettre à disposition de tous, ces merveilleux articles extraits du Grand Dictionnaire universel du XIXe.
Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, souvent appelé Grand Larousse du XIXe siècle, est un dictionnaire encyclopédique rédigé par Pierre Larousse. Sa publication, en dix-sept volumes, s'est étalée de 1866 à 1876.

Il comprend : La langue française; La prononciation; Les étymologies; La conjugaison de tous les verbes irréguliers; Les règles de grammaire; Les innombrables acceptions et les locutions familières et proverbiales; L'histoire; La géographie; La solution des problèmes historiques; La biographie de tous les hommes remarquables, morts ou vivants; La mythologie; Les sciences physiques, mathématiques et naturelles; Les sciences morales et politiques; Les pseudo-sciences; Les inventions et découvertes; etc; etc; etc. Parties neuves : Les types et les personnages littéraires; Les héros d'épopée et de romans; Les caricatures politiques et sociales, la bibliographie générale; Une anthologie des allusions françaises, étrangères, latines et mythologiques; Les Beaux-Arts et l'analyse de toutes les oeuvres d'art.de la gaieté l’auxiliaire de l’idée, du rire un instrument de combat, de la plume un brandon de liberté ; car ils portaient dans leurs flancs Tartufe, Candide et Figaro.

Onze ans de travail acharné jusqu’à sa mort pour produire les 22 700 pages à quatre colonnes de ce qui reste comme son oeuvre majeure.