Où commence la réalité et où s’arrête la fiction ? A-t-on le droit d’inclure ses proches dans les histoires qu’on écrit ? Et si l’on puise librement dans la réalité pour en faire de la fiction, faut-il craindre que cela ait un impact dans la vraie vie ? Voici un bref aperçu des questionnements qui accompagnent la parution de L’araignée sauvage de François Gravel, un roman pour adolescents qui joue habilement sur les faux-semblants. Avec cette histoire plus vraie que nature, l’auteur saura susciter la réflexion sur la place de la littérature et de ses rouages. Ayant pris goût à la lecture grâce à monsieur Vinet, son prof de français, Steve Charbonneau voue une admiration sans bornes à Steve Prince, auteur de romans d’horreur. À l’instar de son idole, il prend la plume pour écrire une histoire inspirée par des acteurs connus : les gens de son école. Mais voilà que la haute direction de son établissement scolaire désapprouve rigoureusement les libertés qu’il prend avec la fiction. On l’invite fortement à réfléchir avant d’écrire n’importe quoi. S’ensuivent une suspension et une sanction pour le moins inattendues. Il sera incarcéré dans une maison de redressement qui s’apparente drôlement à une prison, le temps qu’un juge et un psychologue examinent son cas. Attendant l’instruction de sa cause, Steve est appelé à côtoyer des délinquants de la trempe de ceux qui n’hésitent pas à commettre des actes criminels beaucoup plus répréhensibles que de se servir d’un crayon pour écrire une histoire…