Ainsi, quand on les oppose, prennent leur pleine intelligence ces deux termes Barbares et Moi. Notre Moi, c'est la manière dont notre organisme réagit aux excitations du milieu et sous la contradiction des Barbares. Par une innovation qui, peut-être, ne demeurera pas inféconde, j'ai tenu compte de cette opposition dans l'agencement du livre. Les concordances sont le réçit des faits tels qu'ils peuvent être relevés du dehors, puis, dans une contre-partie, je donne le même fait, tel qu'il est senti au dedans. Ici, la vision que les Barbares se font d'un état de notre âme, là le même état tel que nous en prenons conscience. Et tout le livre, c'est la lutte de Philippe pour se maintenir au milieu des Barbares qui veulent le plier à leur image.