Certes, la découverte – au beau milieu de la vitrine d’une galerie d’arts de Montréal – d’un cadavre reposant dans une baignoire remplie de sang a fait sourciller l’inspecteur Dufaux. Mais ce qui l’a ébranlé, c’est la quantité de sang, car cela indique qu’au moins cinq ou six personnes ont été « saignées » pour obtenir un tel résultat. Il devra donc, avec son équipe de jeunes policiers marginaux, rechercher, outre l’identité du cadavre, qui sont les « donateurs » qui ont participé à cette mise en scène macabre. Hélas, les policiers n’ont, comme indices, que les signatures ADN trouvées dans la baignoire… et le répertoire des personnes récemment disparues de Montréal. Dufaux, qui doit en plus se défendre contre les attaques perfides des Affaires internes qui menacent de démanteler son équipe – paraîtrait qu’elle abrite une « taupe » ! –, devient donc très méfiant quand Lydia Balco, la directrice adjointe du SCRS, lui offre soudainement son aide. Or, devant l’étrangeté de son enquête et face à un tel appui providentiel, Dufaux ne peut arriver qu’à une seule conclusion : un terrible danger rôde, il est même en approche rapide ! Heureusement, sa femme, morte depuis près de trois ans, est là pour le conseiller !