Ce numéro est le fruit d’un travail de longue haleine dont les dernières étapes ont été réalisées alors que le Québec et une bonne partie de la planète étaient « en pause » en raison de la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19). Je tiens à remercier tout particulièrement Julie Lauzon, secrétaire de rédaction de la revue, pour avoir coordonné la finalisation du numéro malgré les défis que cela pouvait représenter. Ce numéro comporte plusieurs nouveautés qui résultent d’une réflexion entreprise par notre équipe de rédaction au cours de la dernière année sur la place d’une revue comme Nouvelles pratiques sociales dans le monde de l’édition scientifique et dans la société québécoise. Cette réflexion, qui n’est pas encore achevée, a pour l’instant permis de réaffirmer notre attachement à deux principes qui sont au coeur de notre politique éditoriale depuis plusieurs années déjà. Le premier concerne la mission que s’est donnée la revue d’animer des débats sociaux sur des thématiques qui préoccupent les chercheurs.euses, les étudiants.es et les praticiens.nes du domaine de l’intervention sociale. Le second principe découle du premier et se traduit dans l’objectif de favoriser, pour chaque thématique retenue, le dialogue entre différents points de vue. L’équipe de rédaction a jugé opportun de remettre de l’avant ces principes dans un contexte où de nouveaux modes de diffusion des connaissances scientifiques gagnent en importance, notamment avec l’essor de plateformes d’archivage et de réseautage comme Academia ou ResarchGate. Parce qu’elles sont avant tout conçues pour permettre à des chercheurs.ses de faire connaître leur dossier de publications, ces plateformes de diffusion se prêtent moins bien au dialogue et aux débats sociaux et scientifiques.