Ce livre est grave. L'enjeu dont il est question, c'est rien moins que l'avenir de la civilisation face à l'assaut d'une nouvelle barbarie. Jean Sévilla, Le Figaro Magazine"Dans un pamphlet brillant, nourri d'une solide culture, souvent d'une densité qui requiert au lecteur cet effort d'intelligence auquel l'égalitarisme, notamment scolaire, le prépare de moins en moins, Paul François Paoli lance le débat avec autant d'éclat que de talent". Jean-Philippe Mestre, Le ProgrèsPeut- on réellement débattre d’idées en France ? A-t-on le droit d’analyser le principe sacro-saint d'égalité, ou encore la notion galvaudée de « dignité humaine », dont on use trop souvent sans savoir ce qu’elle recouvre ? La polémique provoquée par le livre de Daniel Lindenberg sur les nouveaux réactionnaires, Le rappel à l’ordre, démontre que le politiquement correct régente toujours les esprits et pose des barrières à la confrontation des points de vue, bien plus libre dans les pays anglo-saxons. Pourquoi refuser la réintroduction de la sélection et du mérite dans l'éducation, alors que l'école actuelle produit surtout de l'illettrisme, de la violence et de l'ennui ? Comment se fait-il qu'existe un si grand déséquilibre entre la publicité dont certains intellectuels bénéficient dans les médias, et le silence qui voile les travaux des philosophes, sociologues et historiens, dont les ouvrages sont tacitement enterrés ? Nous subissons les effets du libre-échange dans tous les domaines, sauf dans celui où il s'impose de toute évidence : les idées. Le politiquement correct se porte mal appliquons-lui le célèbre conseil de Nietzsche: « Ce qui est déchu, il ne faut pas l'empêcher de mourir, mais au contraire l'aider à disparaître »Paul François Paoli, 42 ans, journaliste de formation, chroniqueur notamment au Figaro littéraire, est l’auteur remarqué de Comment peut-on être de droite (Albin Michel) et des Impostures de l’égalité (Max Milo) .