Quand le voyageur, arpentant la route poudreuse, atteint enfin une des premières étapes de sa course, il se retourne, et mesure de l’œil avec une légitime satisfaction le chemin qu’il a parcouru. Mais parfois aussi, jetant un regard inquiet sur la route qui, à perte de vue, s’étend devant lui, il contemple cet espace inconnu qui sera sa route de demain, et compare la course qu’il a faite avec celle qui lui reste à faire.
L’homme, ce voyageur, est moins sage.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.