Louise de La Vallière, maîtresse de Louis XIV, ou l'incarnation d'un amour fidèle, sincère et désintéressé, par la plume enlevée de Jean-Christian Petitfils.
Est-il un destin plus émouvant que celui de Louise de La Vallière (1644-1710), la première des grandes favorites de Louis XIV, celle qui lui fit oublier Marie Mancini, " celle qui aima le roi et non la royauté " et n'aima jamais que lui ?
De toutes les maîtresses royales, elle est la seule dont l'opinion n'a jamais maudit la conduite ni flétri la mémoire. Elle symbolise, a dit Sainte-Beuve, l'" amante parfaite ", celle qui aime pour aimer, sans orgueil ni caprice, sans intérêt ni ambition, et dont la sensibilité ne cache pas la fermeté de coeur. Puis, au moment de jeter ses derniers feux, cet amour vrai, loin de sombrer dans la médiocrité, va se teinter de remords, s'immoler et s'élever jusqu'à l'amour divin.