Dans tout voyage de pension, la journée du départ est précédée de plusieurs journées d’attente et de préparatifs, qui sont désastreuses pour l’étude et pour la bonne latinité. C’est que, pendant que la personne des voyageurs garde encore le logis, descend en classe et accomplit à l’ordinaire toutes les fonctions d’école, l’esprit, depuis bien des jours, est parti pour les montagnes, où il gravit, respire, s’essoure pour les cités lointaines, où il visite les musées, les théâtres, les monuments publics, où il entre à l’auberge et se garde par-dessus tout d’entrer en classe.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.